Quel est le meilleur placement pour un senior ?

L’âge de la retraite est celui auquel on peut prendre le temps et profiter pleinement d’un patrimoine patiemment construit. Pourtant, même une fois passé l’âge de la retraite, il est indispensable de continuer à faire vivre et grandir son patrimoine. Pour autant, il faut aussi gérer activement ses placements quand on est senior. La répartition entre différents actifs (financiers, immobiliers…) peut évoluer avec l’âge. Les choix qui s’offrent à vous ne sont pas les mêmes en fonction de la tranche d’âge dans laquelle vous vous situez. Panorama des meilleurs placements pour les seniors.

 

Quel placement financier après 70 ans ?

Après 70 ans, un senior peut avoir besoin d’un complément de revenus pour compenser la perte financière par rapport aux anciens revenus d’activité. Plusieurs solutions sont envisageables.

L’immobilier locatif permet de recevoir chaque mois une somme fixe et définie à l’avance, à travers l’encaissement des loyers. Il s’agit du placement retraite. Un investissement locatif représente un placement tangible et offre un côté rassurant. De plus, il s’agit du placement senior idéal pour obtenir un complément de revenus : les loyers sont versés chaque mois et viennent ainsi compléter le budget mensuel. Si vous avez payé votre acquisition comptant – c’est-à-dire sans emprunt immobilier – vous percevez la majeure partie de vos revenus locatifs. Attention toutefois à la fiscalité qui peut venir ponctionner une partie de vos revenus. Afin de diminuer la pression fiscale, il peut être opportun d’investir dans le cadre d’une loi de défiscalisation immobilière. Retrouvez tous nos conseils pour savoir comment investir pour défiscaliser.

Pour compléter vos revenus chaque mois, il est aussi possible de procéder à des rachats programmés sur un contrat d’assurance-vie. Ces rachats peuvent être optimisés de manière à tirer le meilleur parti des abattements fiscaux sur les contrats de plus de huit ans. Le cadre fiscal de l’assurance-vie, particulièrement avantageux, permet en effet de profiter d’un abattement de 4 600 € pour un célibataire et 9 200 € pour un couple. Cet abattement est calculé sur la part de gains contenue dans vos rachats. Bon à savoir, les versements sur l’assurance-vie connaissent un traitement fiscal différent après 70 ans. Lors de la succession, les contrats alimentés avant les 70 ans ouvrent droit à un abattement de 152 500 €. Si les versements totaux dépassent ce seuil, le reste est taxé à 20%, puis 31,25% à compter de 700 000 € après abattement. Si les versements ont eu lieu après 70 ans, les versements sont taxés – ils sont soumis au barème des droits de succession après un abattement de 30 500 € (et non 152 500 € comme c’est le cas avant 70 ans) – et les gains sont exonérés.

Après 70 ans, vous pouvez aussi réduire progressivement la part des actifs risqués (actions en bourse, unités de compte dans un contrat d’assurance-vie…). Les investissements les plus risqués nécessitent en effet d’avoir un horizon de placement relativement long (supérieur à cinq ou huit ans), afin de lisser le risque dans le temps. Or, à l’âge de la retraite, on souhaite légitimement bénéficier d’un complément de revenus immédiat. De plus, de nombreux retraités hésitent à risquer leur patrimoine lorsqu’ils avancent en âge, de crainte d’amputer l’héritage de leurs ayants droit. Sans oublier le stress que cela peut engendrer. Autant de raisons qui militent en la défaveur des placements les plus atypiques ou les plus audacieux après 70 ans, même s’il demeure possible d’en détenir une petite partie pour son propre plaisir (art, vins, objets de collection…) ou pour dynamiser son patrimoine.

Entre 70 et 80 ans, plusieurs mécanismes fiscaux, comme la donation, permettent d’aider financièrement des membres de sa famille dans un cadre fiscal favorable. La donation peut prendre la forme d’un don manuel ou d’un acte notarié. En cas d’intervention du notaire, des frais seront facturés. Les dons familiaux sont exonérés de droits de donation dans la limite d’un plafond fixé à 31 865 €. Au-delà de ce montant, des droits de donation seront dus. Pour pouvoir bénéficier de cet avantage, le donateur doit être âgé de moins de 80 ans et le bénéficiaire doit être majeur ou émancipé. Le don doit impérativement être déclaré auprès du service des impôts compétents dans le mois suivant. L’exonération est valable tous les 15 ans. La loi n’impose pas de modalités spécifiques concernant le versement du don, qui peut avoir lieu par chèque, virement, mandat ou remise d’espèces.

Le démembrement de propriété fait aussi partie des pistes à envisager. Vous pouvez conserver l’usufruit de votre bien immobilier, que ce soit pour l’occuper ou en tirer des revenus locatifs, et en donner la nue-propriété à vos enfants ou petits-enfants. Au moment du décès, le conjoint survivant récupère l’usufruit des biens du conjoint décédé. Il peut donc continuer de vivre dans le bien immobilier. Et, lorsqu’il vient à décéder, la pleine propriété – qui comprend à la fois l’usufruit et la nue-propriété – est réunie entre les mains du ou des nus-propriétaires.

 

Immobilier, bourse, assurance-vie après 80 ans : comment choisir ?

Après 80 ans, vous pouvez poursuivre la réduction de la part des actifs risqués. Bon à savoir, le compte-titres ordinaire possède un avantage comparatif sur le plan d’épargne en actions (PEA) en matière de transmission. En cas de décès du titulaire, le compte-titres est bloqué jusqu’à la date de règlement de la succession. Les titres continuent cependant d’évoluer au rythme des marchés boursiers. Lorsque la banque a reçu l’acte de dévolution successorale, les héritiers ont le choix entre trois possibilités : conserver le compte-titres en indivision, transférer les titres ou liquider le compte. À l’inverse, le PEA est automatiquement clôturé au décès de son titulaire.

Dans le choix de vos placements, vous pouvez également tenir compte du changement de rythme de vie après 80 ans. Vous pouvez ainsi faire évoluer vos placements en optant pour des placements moins gourmands en temps et en énergie. Certains investisseurs décident, par exemple, de revendre un bien locatif géré en direct pour investir en résidence gérée. Investir dans une résidence services permet de bénéficier de loyers sécurisés tout en limitant les démarches liées à la gestion locative. Lorsque vous investissez en résidence services – qu’il s’agisse d’un logement destiné à des étudiants ou à des seniors –, vous signez un bail commercial avec l’exploitant professionnel. Ce dernier prend à bail votre logement et vous verse un loyer garanti. Charge à lui de trouver un locataire en vue de dégager une marge de sous-location. C’est le gestionnaire qui assume le risque de vide locatif et qui prend en charge l’ensemble des formalités locatives : publication de petites annonces, réalisation des visites immobilières, état des lieux d’entrée et de sortie, envoi des quittances de loyers, recouvrement des impayés, petites réparations locatives… Un gain de temps appréciable, surtout lorsqu’on multiplie les activités et les engagements associatifs à l’âge de la retraite. Mais aussi une sécurité supplémentaire, à un moment de sa vie où l’on souhaite avant tout profiter et limiter les aléas et les désagréments.

Si l’on souhaite aider ses enfants ou petits-enfants à réaliser un achat immobilier dans le neuf ou dans l’ancien, il est aussi possible de puiser dans ses réserves d’argent disponible, comme l’assurance, afin de les aider à constituer un apport.

 

Quel placement d’argent après 90 ans ?

Après 90 ans, les priorités changent ou deviennent plus immédiates. Il s’agit notamment de protéger son conjoint et de préparer la transmission de son patrimoine. En matière d’immobilier, plusieurs dispositifs existent pour transmettre efficacement un patrimoine (démembrement immobilier, constitution d’une société civile immobilière…).

Après 90 ans, il est extrêmement difficile voire impossible de souscrire un contrat d’assurance-vie. Les placements qui exigent un horizon d’investissement d’au moins 10 ans (sociétés civiles de placement immobilier, private equity…) sont également déconseillés. L’immobilier locatif – notamment en résidence services, en raison de la simplicité de ce type de placement – constitue l’une des rares options réellement intéressantes après 90 ans.

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